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Mon PAssuly
2 février 2018

Barramundi

Si je me débrouille plutôt bien pour cuisiner les viandes (rôtis, carpaccios, rognons, pavés, paupiettes, délices, côtes, filets, gigots n'ont plus de secrets pour moi), je dois avouer qu'en matière de poissons, je n'y connais pas grand-chose. Voire presque rien. Mais j'apprends, et rattrape tout doucement mes lacunes dans ce domaine. La semaine dernière, par exemple, j'ai découvert le barramundi lors d'un cours de cuisine (oui, je prends des cours de cuisine : ce ne sont pas forcément des ateliers pour les débutants ; on peut également en faire pour se perfectionner ; et puis bon, je n'ai pas à me justifier). Un poisson facile à préparer, et dont la chair a un goût sucré qui se délite en gros morceaux fermes. Si vous n'avez cuisiné comme moi que des saumons en papillottes et des sardines au barbecue, voilà un poisson qui pourrait varier votre ordinaire. Le barramundi est un poisson à la chair parfumée, sain et bon marché, que l’on trouve frais toute l’année dans certaines régions. Ajoutez à cela qu’il n’est pas menacé d'extinction (contrairement à beaucoup d'autres en raison de la pêche intensive), il est donc possible de le consommer sans remords. Originaire des eaux tropicales du nord de l'Australie, le barramundi (Lares calcarifer) est l’un des poissons qui passe pour être le plus délicieux et le plus difficile à pêcher. Pour goûter le barra (terme aborigène qui signifie « gros poisson »), les pêcheurs partent très loin lorsqu’il est le plus abondant, entre février et avril. Ils se mesurent à ce monstre argenté, qui peut peser entre 30 et 59 kg. Heureusement, grâce à l’aquaculture moderne, on peut le déguster dans le reste du monde. Il est en effet possible de trouver du barramundi frais d'élevage en Asie et dans le Pacifique, en Europe et aux États-Unis. Truffé d’acides gras oméga-3 et oméga-6, excellents pour le cœur, le barramundi contient peu d'arêtes et sa teneur en graisse permet de l'accommoder de diverses façons, sa chair restant toujours délicieuse et succulente. Autre avantage de l'élevage : les poissons d’élevage ont une chair plus douce, à la texture plus fine. Si je préfèrerai toujours cuisiner des viandes, je dois dire que ce poisson-là a été une bonne découverte. Si j'ai dû me forcer un peu pour prendre un cours de cuisine dédié aux poissons, je ne regrette pas mon choix. C'est ma femme qui va être contente. Elle qui me parle tout le temps d'oméga et de santé... Pour plus d'informations, allez sur le site de ce cours en cuisine.

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