Les leçons d’Aristote

Contrairement à Platon et aux présocratiques, Aristote a rejeté l'idée que les nombreuses branches de la recherche humaine puissent, en principe, être englobées sous une discipline basée sur un principe philosophique universel. Différentes sciences requièrent différents axiomes et admettent divers degrés de précision. sion selon leur sujet. Ainsi Aristote a nié qu'il pourrait y avoir des lois exactes de nature humaine, tout en maintenant que certaines catégories métaphysiques - telles que quantité, qualité, substance et relation - étaient applicables à la description de tous des phénomènes. Si une grande partie du travail d’Aristote a un fil conducteur, c’est sa conception de téléologie, ou de but. Peut-être à cause de sa préoccupation pour la biologie études théoriques, Aristote a été impressionné par l'idée que les deux animer et inanimé comportement est orienté vers un objectif final (telos) ou un objectif. Il est courant d’expliquer le comportement des peuples, des institutions et des nations dans buts et objectifs (par exemple, John passe l'examen du barreau pour devenir un avocat; l'école organise une fête pour recueillir des fonds pour le toit; le pays est partir en guerre pour protéger son territoire), ainsi que la biologie évolutive moderne utilise l'explication téléologique pour expliquer le comportement, par exemple, de gènes et impératifs génétiques. Cependant, Aristote pensait que le concept de but pouvait être invoqué pour expliquer le comportement de tout dans l'univers. Son raisonnement reposait sur l'idée que tout a une fonction naturelle et s'efforce pour remplir ou exposer cette fonction, qui est sa meilleure et la plus naturelle Etat. C’est au moyen du concept de fonction qu’Aristote lie ensuite son éthique à sa physique, affirmant que la fonction naturelle de l'homme est de raisonner et de raisonner bien est de raisonner conformément à la vertu. Contrairement aux théories éthiques opposées de Kant et Mill, qui considèrent tous les deux les actions comme sujet de jugements éthiques, L’éthique d’Aristote est centrée sur le caractère de l’agent en tant que ce qui est moralement bon ou moralement mauvais. Cette soi-disant «éthique de la vertu» a été relancée avec beaucoup de critiques succès de Alistair Macintyre dans la philosophie morale de la fin du XXe siècle.