Le Brexit est encore repoussé

Le Brexit sera retardé de six mois au maximum, après que les dirigeants européens ont rejeté la demande de Theresa May visant à une courte prolongation du processus de retrait au titre de l'article 50. Les dirigeants de l'UE, à l'exception de mai, se sont réunis mercredi soir à Bruxelles pour discuter de sa demande de report de la sortie du Royaume-Uni du 30 juin 2019. Le Premier ministre avait demandé un délai de deux mois et demi. aurait assez de temps pour qu'un accord sur le Brexit soit adopté par la Chambre des communes et aiderait le Royaume-Uni à éviter de prendre part aux prochaines élections au Parlement européen. Cependant, après des heures de discussions intenses, les dirigeants des 27 autres États membres de l'UE ont convenu de reporter le Brexit au 31 octobre, ce qui signifie que le Royaume-Uni pourrait rester dans l'UE jusqu'à Halloween. La nouvelle prolongation s'accompagnera d'un "point de contrôle" en juin, lorsque les dirigeants de l'UE vérifieront si le Royaume-Uni respecte les conditions de son adhésion prolongée, y compris sa participation aux élections au Parlement européen. La Grande-Bretagne pourrait également quitter l'UE avant la nouvelle échéance d'octobre si les députés conviennent d'un nouvel accord de retrait avant cette date. "Je sais que de nombreuses personnes sont extrêmement frustrées de devoir demander cette prolongation. Le Royaume-Uni aurait déjà dû quitter l'UE et je regrette sincèrement de ne pas avoir réussi à persuader le Parlement d'approuver un accord qui Permettre au Royaume-Uni de partir de manière douce et ordonnée ", a déclaré May dans un communiqué communiqué après que la nouvelle date butoir ait été convenue. "Mais les choix auxquels nous sommes confrontés sont difficiles et le calendrier est clair. Nous devons donc poursuivre nos efforts pour parvenir à un consensus sur un accord dans l'intérêt national." Le président du Conseil européen, Donald Tusk, a confirmé sur Twitter peu avant 1 heure du matin (heure de Paris) que Theresa May avait accepté un nouveau jour du Brexit, en tweetant: "L'UE27 et le Royaume-Uni ont convenu d'une prolongation flexible jusqu'au 31 octobre. Cela signifie six mois supplémentaires pour le trouver la meilleure solution possible. " Le Brexit devait à l’origine avoir lieu le 29 mars. Cependant, des facteurs fondamentaux Les désaccords entre le gouvernement britannique et l'Union européenne, ainsi que les députés à la Chambre des communes, ont créé des mois d'impasse. Le Premier ministre May a déjà insisté sur le fait qu'elle n'accepterait pas un long délai, déclarant aux députés le mois dernier: "Je ne suis pas prêt à retarder le Brexit plus longtemps que le 30 juin".